La BCE s'en tient à des paroles, mais se dit prête à prendrede nouvelles mesures, souligne BNP Paribas IP
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Le pouvoir des mots peut être puissant, estime BNP Paribas Investment Partners dans son Point hebdomadaire sur la stratégie. Comme prévu, lors de sa réunion monétaire du 3 avril, la Banque centrale européenne s'est abstenue d'adopter de nouvelles mesures de soutien à la croissance. Cependant, son président, Mario Draghi, a clairement laissé la porte ouverte à de nouvelles actions, réaffirmant que l'institution était prête à user d'instruments non conventionnels.
Il a laissé entendre qu'à côté de la déflation, une période prolongée d'inflation faible pourrait suffire à déclencher une action. Le gérant pense que la BCE essaiera d'abord une légère baisse du taux de refinancement, un taux de dépôt négatif ou un arrêt de la stérilisation des achats antérieurs d'obligations. Un assouplissement du crédit par le biais d'achats de titres adossés à des actifs est également possible, car il pourrait faire baisser les taux d'intérêt plus rapidement et accroître la volonté et la capacité des banques d'octroyer des prêts.
La stabilité des ventes de détail, la hausse du moral des ménages, l'amélioration de la production industrielle en Allemagne et le léger rebond du sentiment des entreprises en France laissent entrevoir des perspectives plus reluisantes pour la zone euro, ce qui pourrait empêcher la BCE de prendre des mesures non conventionnelles.
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