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La situation économique et financière mondiale restesous pression en raison des catalyseurs récents

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Dans sa lettre d'octobre de conseil en investissement, Nueflize OBC rappelle les incertitudes qui pèsent sur la croissance en Europe. Une mauvaise série d'indicateurs statistiques allemands pour le mois d'août ont jeté le trouble sur la vigueur de la première économie de la zone Euro. La France et l'Italie ne montrent toujours pas de signes solides de renouveau économique, ce que ne compense pas l'amélioration réelle de la conjoncture espagnole. La baisse de l'euro et des matières premières pourrait redonner du souffle au Vieux Continent dans les prochains mois, estime le gérant.
Par ailleurs, Neuflize OBC suggère de garder un oeil sur l'impact de la hausse du dollar et de la baisse du pétrole. La hausse du billet vert est en effet désormais très sensible face à la plupart des monnaies mondiales. En zone euro, les entreprises exportatrices devraient en profiter. A ceci s'ajoute la chute du prix du baril, proche des 80 dollars malgré des tensions géopolitiques persistantes. Ce mouvement, dû à la montée en puissance de la production américaine dans un contexte de doute quant à la vigueur de l'économie mondiale, est susceptible de redonner du pouvoir d'achat aux ménages et de soulager la balance des paiements des pays importateurs nets, pense Neuflize OBC.

Les risques géopolitiques, liés à la situation en Ukraine qui reste tendue et aux sanctions qui affectent durement l'économie russe, jouent eux aussi un rôle de catalyseur important. Au Moyen-Orient, les tensions restent vives et les puissances occidentales ont accru leurs interventions face aux menaces grandissantes en Irak. Enfin, la propagation de l'épidémie Ebola, pour l'instant faible en dehors de l'Afrique de l'Ouest, inquiète les autorités et pourrait momentanément affecter le commerce mondial en cas de recrudescence.

Les autorités doivent enfin faire face à leurs responsabilités, estime Neuflize OBC. Face au risque d'anticipations déflationnistes en Europe, la Banque Centrale Européenne reste mobilisée pour garantir un niveau de liquidité élevé et rendre le crédit plus accessible. Les autorités gouvernementales devraient également assumer leurs responsabilités en alliant réformes de structure et allègement de la contrainte budgétaire.

Publié le 30 Octobre 2014 - 16h25

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