Une exposition géographique et sectorielle différente de l’indice de référence MSCI AC World
Après la crise de 2008, le fonds s’est distingué par une sous pondération des Etats-Unis et par une sur pondération du Japon et de l'Asie émergente, en particulier la Chine. Le décalage a été maintenu par la suite.
Ceci étant, le stock picking réalisé a été source d’une notable surperformance sur le long terme.

L’étendue du vivier d’entreprises affichant une croissance  à deux chiffres et présentant un business model solide, associée au caractère concentré du portefeuille milite aujourd’hui pour la persistance de telles disparités géographiques par rapport au benchmark. 

Sur le front sectoriel, des achats et renforcements de quelques sociétés liées à la santé ont été opérés l’année dernière du fait notamment de valorisations devenues plus attractives suite aux incertitudes liées aux élections américaines. Ces positions représentaient en fin d’année dernière un quart du portefeuille et ont fait preuve dans l’ensemble d’une bonne résilience pendant la crise du coronavirus de cette d’année..

Davantage de prudence et un raisonnement contrariant…

L’aspect extraordinaire de la crise que nous traversons a poussé à davantage de prudence et à un raisonnement quelque peu contrariant. Ainsi des sociétés qui ordinairement sont peu impactées par une récession classique le sont actuellement, à l’instar de Medtronic qui a souffert à la fois de la saturation des hôpitaux et du souhait bien souvent des patients de reporter leur intervention à l’hôpital.
A l’inverse, d’autres sociétés qui auraient pu être affectées lors d’une crise ‘classique’ comme Microsoft ont été capables de délivrer des résultats très bons sous l’impulsion du télétravail.