Gianbeppi Fortis
PDG de Solutions 30
L'objectif de Solutions 30 est de maintenir une croissance à deux chiffres et une marge opérationnelle comprise entre 8 et 9%
Publié le 07 Février 2011
Pouvez-vous présenter votre société en quelques mots ?
Solutions 30 a été créée fin 2003 et s’occupait essentiellement d’aide à l’installation, l’assistance et la formation pour les appareils numériques auprès des ménages. C’était l’époque où le haut débit se déployait un peu partout, et il fallait accompagner de nombreuses personnes dans cette technologie nouvelle, et qui, parfois, ne savaient pas à qui s’adresser. Nous avons en fait comblé les insuffisances des hotlines des grands opérateurs qui limitaient leur assistance à une relation téléphonique. Nos techniciens se déplacent directement sur le terrain. Nous avons d’ailleurs multiplié les partenariats avec de grands acteurs du monde numérique comme HP, Dell, des distributeurs, des SSII ou directement avec les opérateurs. Solutions 30 a donc surfé sur la vague du développement du haut débit, cela s’est traduit sur une hausse très rapide de notre activité. En 2004, nous réalisions 300 000 euros de chiffre d’affaires, 10 millions d’euros deux ans après et 55 millions d’euros l’année dernière.
Quels sont vos relais de croissance ?
Nous avons commencé depuis 2008 à envisager notre activité en dehors de nos frontières en commençant par l’Italie. Nous nous sommes installés en Belgique, Pays Bas et en Allemagne, et nous devrions prochainement nous implanter en Espagne et au Royaume-Uni. Nous nous sommes également engagés, depuis 2009, sur une stratégie de croissance externe en plusieurs entreprises issues de spin-off de groupes comme Anovo, spécialisé dans les réparations d’équipements électroniques qui nous a cédé une division spécialisée dans les interventions sur site pour le compte de constructeurs, et la division assistance au poste de travail de Capgemini-Sogeti. Ces deux sociétés ont été parfaitement intégrées au sein de notre groupe. Nous avons racheté également une entreprise aux Pays-Bas.
Enfin, nous nous diversifions sur de nouveaux métiers afin d’accompagner les évolutions des technologies numériques. Nous avons ainsi lancé Energie 30 qui se spécialisera dans les nouveaux compteurs d’électricités intelligents d’EDF. Il s’agit d’un marché de 35 millions de compteurs à changer d’ici à 2018. En 2010, Energie 30 été la première des entreprises chargées de changer les compteurs EDF avec 70 000 appareils sur un total de 260 000. L’autre métier que nous avons créé tourne autour de la télévision numérique et est réalisé sous la marque TV30. C’est en quelque sorte, une évolution de notre métier d’installation des box arrivées sur le marché en 2004. La télévision numérique implique de nombreuses nouveautés qu’il faut appréhender : décodeur numérique, adaptateurs…
Mais le numérique offre encore de nombreuses possibilités, envisagez-vous de nouveaux métiers ?
Nous travaillons effectivement sur des technologies qui évoluent très vite. Et notre marque parapluie Solutions30 nous permet la plus grande réactivité face à ces évolutions. Nous avons ainsi créé PC 30, Energie 30, TV 30… On parle beaucoup de fibre optique. Il y a aujourd’hui 100 000 foyers connectés, et on estime que 10 000 foyers se connectent chaque trimestre. Nous devrions créer de nouveaux métiers prochainement.
Comment s’est portée l’année 2010 ?
Nous avons eu une très bonne année. Le dynamisme de notre activité a été porté par plusieurs intégrations en 2009, et la poursuite du développement de nos 3 métiers. Il y avait deux enjeux pour nous : maintenir notre rythme de croissance et préserver notre niveau de rentabilité opérationnelle entre 8 et 9% du chiffre d’affaires.
Quelles sont vos objectifs pour 2011 ?
Notre objectif est de maintenir une croissance à deux chiffres, poursuivre nos opérations de croissance externe et d’internationalisation au Royaume-Uni et en Espagne notamment. Nous devrons également conforter nos positions sur de nouveaux business comme la fibre optique et les compteurs intelligents auprès d’ERDF mais également auprès d’autres acteurs comme Voltalis. Nous devrons, enfin, être en mesure de présenter des solutions pour les nouvelles technologies comme les smartphones ou les tablettes numériques.
Solutions 30 a été créée fin 2003 et s’occupait essentiellement d’aide à l’installation, l’assistance et la formation pour les appareils numériques auprès des ménages. C’était l’époque où le haut débit se déployait un peu partout, et il fallait accompagner de nombreuses personnes dans cette technologie nouvelle, et qui, parfois, ne savaient pas à qui s’adresser. Nous avons en fait comblé les insuffisances des hotlines des grands opérateurs qui limitaient leur assistance à une relation téléphonique. Nos techniciens se déplacent directement sur le terrain. Nous avons d’ailleurs multiplié les partenariats avec de grands acteurs du monde numérique comme HP, Dell, des distributeurs, des SSII ou directement avec les opérateurs. Solutions 30 a donc surfé sur la vague du développement du haut débit, cela s’est traduit sur une hausse très rapide de notre activité. En 2004, nous réalisions 300 000 euros de chiffre d’affaires, 10 millions d’euros deux ans après et 55 millions d’euros l’année dernière.
Quels sont vos relais de croissance ?
Nous avons commencé depuis 2008 à envisager notre activité en dehors de nos frontières en commençant par l’Italie. Nous nous sommes installés en Belgique, Pays Bas et en Allemagne, et nous devrions prochainement nous implanter en Espagne et au Royaume-Uni. Nous nous sommes également engagés, depuis 2009, sur une stratégie de croissance externe en plusieurs entreprises issues de spin-off de groupes comme Anovo, spécialisé dans les réparations d’équipements électroniques qui nous a cédé une division spécialisée dans les interventions sur site pour le compte de constructeurs, et la division assistance au poste de travail de Capgemini-Sogeti. Ces deux sociétés ont été parfaitement intégrées au sein de notre groupe. Nous avons racheté également une entreprise aux Pays-Bas.
Enfin, nous nous diversifions sur de nouveaux métiers afin d’accompagner les évolutions des technologies numériques. Nous avons ainsi lancé Energie 30 qui se spécialisera dans les nouveaux compteurs d’électricités intelligents d’EDF. Il s’agit d’un marché de 35 millions de compteurs à changer d’ici à 2018. En 2010, Energie 30 été la première des entreprises chargées de changer les compteurs EDF avec 70 000 appareils sur un total de 260 000. L’autre métier que nous avons créé tourne autour de la télévision numérique et est réalisé sous la marque TV30. C’est en quelque sorte, une évolution de notre métier d’installation des box arrivées sur le marché en 2004. La télévision numérique implique de nombreuses nouveautés qu’il faut appréhender : décodeur numérique, adaptateurs…
Mais le numérique offre encore de nombreuses possibilités, envisagez-vous de nouveaux métiers ?
Nous travaillons effectivement sur des technologies qui évoluent très vite. Et notre marque parapluie Solutions30 nous permet la plus grande réactivité face à ces évolutions. Nous avons ainsi créé PC 30, Energie 30, TV 30… On parle beaucoup de fibre optique. Il y a aujourd’hui 100 000 foyers connectés, et on estime que 10 000 foyers se connectent chaque trimestre. Nous devrions créer de nouveaux métiers prochainement.
Comment s’est portée l’année 2010 ?
Nous avons eu une très bonne année. Le dynamisme de notre activité a été porté par plusieurs intégrations en 2009, et la poursuite du développement de nos 3 métiers. Il y avait deux enjeux pour nous : maintenir notre rythme de croissance et préserver notre niveau de rentabilité opérationnelle entre 8 et 9% du chiffre d’affaires.
Quelles sont vos objectifs pour 2011 ?
Notre objectif est de maintenir une croissance à deux chiffres, poursuivre nos opérations de croissance externe et d’internationalisation au Royaume-Uni et en Espagne notamment. Nous devrons également conforter nos positions sur de nouveaux business comme la fibre optique et les compteurs intelligents auprès d’ERDF mais également auprès d’autres acteurs comme Voltalis. Nous devrons, enfin, être en mesure de présenter des solutions pour les nouvelles technologies comme les smartphones ou les tablettes numériques.
Propos recueillis par Nabil Bourassi