Credit Suisse envisage de supprimer quelque 5.000 emplois

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par Oliver Hirt

ZURICH (Reuters) - , soit un poste sur dix, dans le cadre d'un plan de réduction des coûts, a déclaré à Reuters une source au fait du dossier. 

Credit Suisse n'a pas souhaité commenter cette information et a répété qu'il ferait le point sur sa stratégie lors de la publication de ses résultats du troisième trimestre, tout en précisant que toute information sur les résultats était spéculative. 

Les discussions sur les suppressions d'emplois sont en cours et leur nombre pourrait encore changer, a déclaré la source. Le journal suisse Blick avait précédemment rapporté que plus de 3.000 emplois seraient supprimés.

La deuxième banque helvète a d'ores et déjà déclaré qu'elle réduirait ses coûts à moins de 15,5 milliards de francs suisses à moyen terme, contre 16,8 milliards de francs en rythme annuel cette année. 

Elle n'a pour l'instant pas annoncé de suppressions d'emplois.

L'ampleur des suppressions d'emplois potentielles au sein de la banque suisse souligne l'envergure de la tâche à laquelle est confronté son nouveau directeur général Ulrich Körner, qui cherche à redresser l'établissement, ébranlé par une série de scandales et de revers financiers.

Entre avril et juin, la banque a enregistré une perte de 1,59 milliard de francs suisses. Sa banque d'investissement a perdu à elle seule 1,12 milliard de francs suisses avant impôts.

Credit Suisse a essuyé deux autres revers : des pertes de 5,5 milliards de dollars liées au fonds américain Archegos et de 10 milliards de dollars dues à la liquidation de Greensill Capital.

De plus, la banque a été reconnue en juin coupable dans une affaire de blanchiment d'argent, une condamnation pour laquelle elle a fait appel.

(Reportage Oliver Hirt, rédigé par Michael Shields, version française Valentine Baldassari, édité par Sophie Louet)

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