VINCI (EX.SGE) : Des signes de faiblesse à court terme

Publié le 09/12/2009 - 11h39

Un troisième trimestre conforme aux attentes, un carnet de commandes en hausse, le titre du leader mondial des prestations de construction a toutes les raisons de rassurer les investisseurs ou presque. Récemment, des interrogations ont surgi face à la crise de Dubaï. Il est vrai que Vinci participe pleinement aux programmes pharaoniques de la région. Mais relativisons, Vinci réalise 90% de son activité en Europe. Dans le golfe arabo-persique, il n’a d’engagements en cours qu’avec le Qatar (Vinci fait partie du projet de construction du plus grand pont du monde qui reliera le sultanat de Bahreïn au Qatar).
Le doute est levé, mais dans le contexte actuel, les investisseurs lèvent le pied.

Techniquement, en donnés hebdomadaires, la tendance est haussière et soutenue par la moyenne mobile à 20 semaines. Sur cet horizon de temps, la hausse se heurte à la résistance de long terme située à 40.13 EUR qui n’est autre qu’un retracement de 50% de la baisse de 2007/2008. Son dépassement lui ouvrirait de nouvelles perspectives haussières, mais ce scénario semble remis à plus tard dans la mesure où la configuration présente des signes d’excès.
Car, force est d’admettre que la valeur est surachetée, trop surement pour générer un signal hebdomadaire. En attendant un dénouement meilleur, le titre prend la voie de la correction. A court terme, ce scénario se confirme sous la moyenne à 20 jours et sur formation d’un double sommet susceptible de reconduire les cours sur 35/36 EUR.

Vinci ne devrait pas être en reste dans l’hypothèse d’une baisse des marchés (qui correspondrait à une rupture des 3760 points sur le CAC 40). Dans cette perspective, les plus actifs pourront se positionner à la vente en visant 36 EUR minimum. Dans une optique d’investissement, une baisse des cours permettra de prendre la tendance de fond à la faveur d’un retour sur 35/35,5 EUR.

Surveillance : En surveillance. Surveiller la sortie du range 35 / 40.34.