
Franck Silvent
Directeur général délégué de la Compagnie des Alpes
Nous allons ouvrir une antenne du musée Grévin à Montréal et probablement une autre à Prague
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Publié le 20 Décembre 2011
Vous avez publié des résultats en baisse au titre de l’exercice 2010/2011. Le chiffre d’affaires s’est contracté de 0,6% à périmètre comparable et le résultat opérationnel de 18,8%. Comment cela s’explique-t-il ?
L’année écoulée a été marquée par des aléas climatiques qui ont impacté nos deux champs d’activité : les domaines skiables et les parcs de loisirs. L’activité des Domaines skiables (ndlr : Tignes, Val d’Isère, Les Arcs, La Plagne, Les Menuires, Les 2Alpes, Méribel, Chamonix) n’a pas été affectée au cours du premier semestre, malgré le faible niveau d’enneigement naturel et un calendrier des vacances scolaires défavorable pour la période de Noël. Le positionnement tardif des vacances de Pâques, ainsi que les températures anormalement élevées sur cette période, ont engendré en revanche une baisse importante de la fréquentation au 3ème trimestre. En dépit de ces éléments, l’excédent brut d’exploitation a progressé de 1,5% sur l’ensemble de l’exercice, ce qui montre la très grande solidité du modèle économique de ce métier.
S’agissant des parcs de loisirs (ndlr : Parc Astérix, Grévin, Walibi, Futuroscope, …), après trois premiers trimestres en forte hausse, la fréquentation a chuté cet été en raison d’une météo effroyable. Or, nous avions engagé des dépenses de développement importantes, notamment la relance de la marque Walibi. Cela a comprimé l’excédent brut d’exploitation des parcs qui diminué de 21% à périmètre comparable sur l’ensemble de l’exercice. Mais nous ne regrettons pas ces investissements qui ont permis à Walibi d’augmenter sa fréquentation de 5% sur l’exercice.
La crise pèse-t-elle sur votre activité ?
Non, et nous ne sommes pas très inquiets. Nous avons déjà vécu des crises, en particulier celle de 2008-2009, et nous n’avons constaté aucun impact sur nos activités. Au contraire, on peut s’attendre à une baisse des voyages à l’étranger et à un report vers des activités de proximité, comme les parcs de loisirs en France. Quant aux domaines skiables, ils peuvent compter sur une clientèle de passionnés relativement épargnée par la baisse du pouvoir d’achat. Ce sont des cordes de rappel assez fortes.
Quelles sont vos perspectives en termes d’activité et de marge en 2012 ?
Il est toujours difficile de faire des prévisions compte tenu du facteur climatique qui impacte forcément nos activités. Dans les stations de ski, l’enneigement, désormais abondant, est arrivé tardivement, rendant peu lisibles les tendances de réservations. L’attractivité des parcs de loisirs se confirme sur le début d’exercice qui bénéficie par ailleurs d’un calendrier (jours fériés) plus favorable qu’en 2010/2011.
Outre le renforcement de la marque Walibi et l’ouverture d’un nouvel espace «égyptien» au Parc Astérix, le groupe va accélérer son développement international, avec l’ouverture d’une antenne du musée Grévin à Montréal et probablement d’une deuxième à Prague. Par ailleurs, nous souhaitons exporter notre savoir-faire en matière de management de stations de ski et de parcs de loisirs. Après la signature d’un contrat d’assistance et de management de 20 ans pour le domaine skiable de la principale station des Jeux Olympiques de 2014, à Sotchi en Russie, nous sommes en discussions pour deux projets de parcs de loisirs, l’un en Europe, l’autre en Chine. Tout cela doit nous conduire à une croissance rentable ces prochaines années.
Prévoyez-vous des acquisitions ?
Nous restons très attentifs aux opportunités d’acquisitions, et nos ambitions sont intactes en la matière, même si n’avons pas de projet finalisé dans l’immédiat. Ceci dit, même si l’entreprise dispose d’un important volant de liquidités mobilisables, nous ne cherchons pas à croître pour croître, et les projets seront examinés à l’aune de leur seul intérêt industriel.
L’année écoulée a été marquée par des aléas climatiques qui ont impacté nos deux champs d’activité : les domaines skiables et les parcs de loisirs. L’activité des Domaines skiables (ndlr : Tignes, Val d’Isère, Les Arcs, La Plagne, Les Menuires, Les 2Alpes, Méribel, Chamonix) n’a pas été affectée au cours du premier semestre, malgré le faible niveau d’enneigement naturel et un calendrier des vacances scolaires défavorable pour la période de Noël. Le positionnement tardif des vacances de Pâques, ainsi que les températures anormalement élevées sur cette période, ont engendré en revanche une baisse importante de la fréquentation au 3ème trimestre. En dépit de ces éléments, l’excédent brut d’exploitation a progressé de 1,5% sur l’ensemble de l’exercice, ce qui montre la très grande solidité du modèle économique de ce métier.
S’agissant des parcs de loisirs (ndlr : Parc Astérix, Grévin, Walibi, Futuroscope, …), après trois premiers trimestres en forte hausse, la fréquentation a chuté cet été en raison d’une météo effroyable. Or, nous avions engagé des dépenses de développement importantes, notamment la relance de la marque Walibi. Cela a comprimé l’excédent brut d’exploitation des parcs qui diminué de 21% à périmètre comparable sur l’ensemble de l’exercice. Mais nous ne regrettons pas ces investissements qui ont permis à Walibi d’augmenter sa fréquentation de 5% sur l’exercice.
La crise pèse-t-elle sur votre activité ?
Non, et nous ne sommes pas très inquiets. Nous avons déjà vécu des crises, en particulier celle de 2008-2009, et nous n’avons constaté aucun impact sur nos activités. Au contraire, on peut s’attendre à une baisse des voyages à l’étranger et à un report vers des activités de proximité, comme les parcs de loisirs en France. Quant aux domaines skiables, ils peuvent compter sur une clientèle de passionnés relativement épargnée par la baisse du pouvoir d’achat. Ce sont des cordes de rappel assez fortes.
Quelles sont vos perspectives en termes d’activité et de marge en 2012 ?
Il est toujours difficile de faire des prévisions compte tenu du facteur climatique qui impacte forcément nos activités. Dans les stations de ski, l’enneigement, désormais abondant, est arrivé tardivement, rendant peu lisibles les tendances de réservations. L’attractivité des parcs de loisirs se confirme sur le début d’exercice qui bénéficie par ailleurs d’un calendrier (jours fériés) plus favorable qu’en 2010/2011.
Outre le renforcement de la marque Walibi et l’ouverture d’un nouvel espace «égyptien» au Parc Astérix, le groupe va accélérer son développement international, avec l’ouverture d’une antenne du musée Grévin à Montréal et probablement d’une deuxième à Prague. Par ailleurs, nous souhaitons exporter notre savoir-faire en matière de management de stations de ski et de parcs de loisirs. Après la signature d’un contrat d’assistance et de management de 20 ans pour le domaine skiable de la principale station des Jeux Olympiques de 2014, à Sotchi en Russie, nous sommes en discussions pour deux projets de parcs de loisirs, l’un en Europe, l’autre en Chine. Tout cela doit nous conduire à une croissance rentable ces prochaines années.
Prévoyez-vous des acquisitions ?
Nous restons très attentifs aux opportunités d’acquisitions, et nos ambitions sont intactes en la matière, même si n’avons pas de projet finalisé dans l’immédiat. Ceci dit, même si l’entreprise dispose d’un important volant de liquidités mobilisables, nous ne cherchons pas à croître pour croître, et les projets seront examinés à l’aune de leur seul intérêt industriel.
Propos recueillis par François Schott