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CAC40: la déferlante de records ne faiblit pas, Nasdaq bull
publié le 04/11/2021
(CercleFinance.com) - Les acheteurs ont fait l'effort : ils ont un peu accéléré la cadence au cours de la dernière heure, le CAC 'PX1' finit au plus haut de l'histoire à 6.983 (avec 3,7MdsE échangés contre moins de 3,3MdsE depuis lundi) et rate de peu les '7.
000'.C'était sa 6ème hausse consécutive et son 3ème record historique de clôture, le CAC40 'GR' (+0,53% à 19.867) file tranquillement vers son 60ème record absolu pour l'année en cours, avec un gain global proche de 29% désormais.L'Euro-Stoxx50 (+0,5%) pulvérise un nouveau record à 4.
431 (et 4.340 en intraday), le DAX40 égale le sien vers 16.030, dans le sillage d'une pluie de records absolus à New York en réaction à la conclusion de la réunion de politique monétaire de la Fed (FOMC).Le Nasdaq (+0,7% à 15.925) aligne une 9ème séance de hausse et inscrit son 6ème record consécutif (dans le sillage de Qualcomm +13%), idem pour le S&P500 (+0,3% à 4.
675, nouveau zénith) qui inscrit sa 15ème hausse en 17 séances.Le Dow Jones fait cavalier seul à la baisse avec -0,3%.'Comme prévu, la banque centrale américaine a fait part de ses plans pour commencer à réduire ses achats d'obligations liés à l'ère de la pandémie plus tard ce mois-ci', rappelait mercredi soir Wells Fargo Advisors.'Jerome Powell a réitéré une approche patiente concernant la hausse des taux d'intérêt, bien qu'il ait noté que les décideurs n'hésiteraient pas à agir si cela était justifié par des pressions plus persistantes sur les prix', poursuivait-il.
Ce jeudi matin, les opérateurs ont pris connaissance des indices PMI composites de la France et de la zone euro.S'étant replié de 55,3 en septembre à 54,7, l'indice composite de l'activité globale française s'établit en octobre à son plus bas niveau depuis six mois, la croissance du secteur privé ayant ainsi ralenti pour un quatrième mois consécutif.Se repliant de 56,2 en septembre à 54,2, l'indice PMI composite IHS Markit de l'activité globale dans la zone euro affiche en octobre son plus bas niveau depuis six mois, et signale en outre un troisième ralentissement consécutif de la croissance du secteur privé.
En ce qui concerne l'inflation, elle s'élève à 2,7%... mais Christine Lagarde s'est déclarée confiante dans une décrue d'ici 2022 et juge très improbable une hausse de taux de la BCE l'an prochain.En début d'après-midi, aux Etats-Unis, les opérateurs ont pris connaissance d'une chute de la productivité non-agricole de -5% aux Etats-Unis au troisième trimestre 2021 en rythme annuel, selon la première estimation du Département du Travail, une chute de la productivité globalement plus forte que le consensus.Cette dégradation, la pire depuis le deuxième trimestre 1981, traduit une croissance de seulement 1,7% de la production pour une augmentation de 7% du nombre d'heures travaillées.
Par ailleurs, les coûts unitaires salariaux se sont accrus de 8,3%.Le déficit commercial des Etats-Unis s'est creusé au mois de septembre, à 80,9 milliards de dollars contre 72,8 milliards en août (révisé d'une estimation initiale qui était de 73,3 milliards), d'après le Département du Commerce.Ce creusement de 11,2%, un peu plus important que celui prévu par Jefferies, traduit une augmentation des importations américaines de 0,6% à 288,5 milliards de dollars, mais surtout une baisse de 3% des exportations, à 207,6 milliards.Les inscriptions aux allocations chômage ont diminué la semaine du 30 octobre aux Etats-Unis pour s'établir à 269.000 contre 283.000 (chiffre révisé) la semaine précédente, selon le Département du Travail américain.
Outre-Manche, la Bank of England maintient son taux directeur à 0,1% alors que le consensus tablait sur +15Pts de base dès ce 4 novembre. La décision de ne pas bouger a été votée par 7 contre 2 voix, le maintien à 875Mds£ du programme d'achats d'obligations d'Etat a été entériné par 6 voix contre 3.De tout ce qui précède, les investisseurs en tirent la conclusion que rien ne peut arrêter la hausse puisque les taux zéro vont être prolongés pour 12 à 18 mois supplémentaires : les T-Bonds se détendent d'ailleurs de -3Pts à 1,57%, le '30 ans' retombe sous les 2%.Dans l'actualité des valeurs à Paris, Veolia (+4,3%), large leader du CAC40, publie un résultat net courant part du groupe record à 667 millions d'euros au titre des neuf premiers mois de 2021, multiplié par plus de cinq en comparaison annuelle, et un EBITDA de 3,14 milliards, en croissance de 26,4% à change constant.
Le chiffre d'affaires du groupe de services aux collectivités s'est accru de 8,8% à près de 20,4 milliards d'euros (+9,4% à change constant).Société Générale (+1,1%) publie un résultat net part du groupe sous-jacent en hausse de 87% au titre du troisième trimestre, avec la croissance de 15% de ses revenus et un effet de ciseaux positif.Legrand (-1,6%) dévoile un résultat net part du groupe en hausse de 42% sur les neuf premiers mois de 2021, et ajuste ses prévisions annuelles en termes de croissance organique du chiffre d'affaires et de marge opérationnelle ajustée.Eiffage a annoncé hier soir un chiffre d'affaires de 13,5 MdsE sur les neuf premiers mois de l'année, en hausse de 17,6 % à périmètre et change constants par rapport à la même période un an plus tôt. Sur le seul 3e trimestre, le chiffre d'affaires ressort à 4,8 MdsE, en hausse de 5,5 %. Copyright (c) 2021 CercleFinance.
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