GB/PMI-Le secteur manufacturier envoie des signaux encourageants en juillet

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LONDRES (Reuters) - Les usines britanniques se sont rapprochées d'un retour à la croissance en juillet et les dirigeants se sont montrés les plus optimistes depuis cinq mois, montre l'enquête définitive PMI S&P Global/CIPS UK publiée vendredi.

L'indice PMI manufacturier s'est établi à 48,0 en juillet contre 47,7 en juin et après une estimation à 48,2, marquant sa quatrième progression consécutive, soit le taux de contraction le plus faible depuis janvier.

Il reste toutefois sous le niveau de 50,0 sépare expansion et contraction de l'activité.

Le secteur manufacturier britannique, qui représente environ 10% de la production économique du pays, a souffert ces derniers mois l'impact des tensions commerciales déclenchées par le président américain Donald Trump, de la hausse des cotisations de sécurité sociale pour les employeurs décidée par la ministre des Finances britanniques Rachel Reeves et d'une forte augmentation du salaire minimum.

L'enquête de vendredi met toutefois en évidence une amélioration, la production de biens de consommation et de biens intermédiaires augmentant après plusieurs mois de contraction et une mesure des attentes concernant la production future atteignant son niveau le plus élevé depuis février.

"Le secteur manufacturier britannique commence à envoyer des signaux timidement encourageants", a déclaré Rob Dobson, directeur chez S&P Global Market Intelligence.

Toutefois, l'indicateur d'emploi du secteur a de nouveau reculé, les entreprises étant confrontées à une hausse des coûts de la main-d'oeuvre, et certains signes indiquent qu'il pourrait encore être affecté dans les mois à venir.

Rob Dobson note que les fabricants vont probablement rester prudents avant le prochain plan annuel sur les impôts et les dépenses du gouvernement britannique prévu à l'automne.

Les prix payés et facturés par les usines ont augmenté à peu près au même rythme qu'en juin, montre l'enquête.

La Banque d'Angleterre (BoE), qui devrait réduire ses taux d'intérêt la semaine prochaine, surveille les pressions inflationnistes et l'ampleur du ralentissement du marché de l'emploi.

(Rédigé par William Schomberg ; version française Diana Mandia ; édité par Augustin Turpin)