L'Europe vue en légère hausse avant une poignée d'indicateurs

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PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes sont attendues en progression mardi à l'ouverture, alors que quelques indicateurs sont attendus sur la séance.

Les contrats à terme suggèrent une ouverture en progression de 0,13% pour le CAC 40 parisien, contre une hausse de 0,07% pour le FTSE à Londres, 0,21% pour le Dax à Francfort, et 0,26% pour l'EuroStoxx 50.

Les prix à la production pour juillet aux États-Unis seront publiés à 12h30 GMT, ce alors que les observateurs de l'économie américaine cherchent à comprendre si la dynamique des prix revient sous le contrôle de la Réserve fédérale.

L'indicateur sera d'autant plus important qu'il aidera les opérateurs à se positionner pour la publication de l'inflation CPI mercredi, l'indicateur le plus attendu cette semaine et capable de faire réagir brutalement les marchés, qui parient sur des baisses de taux de la Fed dès septembre.

Or, la banque centrale a insisté qu'elle baisserait ses taux en fonction de l'atteinte de ses deux mandats, emploi et inflation, et une dynamique des prix plus résistante que prévu pourrait limiter l'ampleur des baisses de taux de la Fed.

La publication jeudi des nouvelles inscriptions au chômage sera également suivie de près, car les investisseurs s'inquiètent du ralentissement de l'économie américaine et seront attentifs à tout nouveau signal d'affaiblissement sur les marchés du travail.

Raphael Bostic, membre du Comité de politique monétaire de la Fed, devrait par ailleurs s'exprimer mardi et pourrait donner davantage d'indications sur sa perception de l'activité outre-Atlantique.

En zone euro, l'indicateur de sentiment ZEW attendu à 09h00 GMT devrait confirmer le ralentissement de l'activité en Allemagne, la première économie du bloc.

Au Royaume-Uni, les chiffres du chômage publiés mardi ont nettement surpris à la baisse, ce alors que la croissance des rémunérations poursuit sa normalisation, suggérant que les marchés de l'emploi demeurent résistants sans alimenter les pressions inflationnistes.

LES VALEURS À SUIVRE :

À WALL STREET

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé lundi, au premier jour d'une semaine riche en publications d'indicateurs économiques, qui pourraient donner des indications sur les prochaines décisions de la Réserve fédérale américaine (Fed) en matière de taux, attendues au mois de septembre.

L'indice Dow Jones a cédé 0,36%, ou 140,53 points, à 39.357,01 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, a pris 0,23 points à 5.344,39 points. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 35,31 points, soit 0,21% à 16.780,61 points.

EN ASIE

La Bourse japonaise a terminé en forte hausse, soutenue par les valeurs technologiques alors que des marchés de change plus calmes encouragent les investisseurs à retourner sur les actifs risqués. L'indice Nikkei a gagné 3,45% à 36.232,51 points. Le Topix, plus large, a pris 2,83% à 2.553,55 points.

Le spécialiste de l'équipement de fabrication de semi-conducteurs, Tokyo Electron, a pris 6,2% tandis que son concurrent Advantest a grimpé de 7,3%.

Les indices chinois s'érodent, le sentiment demeurant dégradé et la liquidité faible en plein été. L'indice hongkongais Hang Seng progresse de 0,06%, le SSE Composite de Shanghai recule de 0,14%, le CSI 300 décroît de 0,18%.

TAUX

Les rendements sont atones aux États-Unis avant la publication mardi des prix à la production.

Le rendement du Treasury à dix ans est inchangé 3,9131%, tandis que le rendement du titre à deux ans se maintient à 4,0146%.

Le rendement du dix ans allemand recule de -0,1 pb à 2,225%, celui du taux à deux ans perd -0,3 pb à 2,393%.

CHANGES

Le yen poursuit son repli en l'absence de catalyseurs.

En Asie, le yen décline de 0,36% à 147,72 yens pour un dollar, le dollar australien se hisse de 0,02% à 0,6586 dollar.

Le dollar recule de 0,03% face à un panier de devises de référence, l'euro se hisse de 0,05% à 1,0937 dollar, et la livre sterling se raffermit de 0,31% à 1,2803 dollar..

PÉTROLE

Le pétrole s'érode, l'OPEP ayant abaissé lundi ses perspectives de croissance de la demande en 2024 du fait de la faible croissance chinoise.

Le Brent recule de 0,8% à 81,64 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s'affaiblit de 0,71% à 79,49 dollars.

(Blandine Henault)

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