Pas de bulle à l’horizon ! C’est ce qui est soutenu par les experts de Comgest. Certes la valorisation du marché des actions américaines est élevée mais cette cherté est justifiée : accès à l’énergie peu cher avec une sécurité d’approvisionnement aboutie ; large marché unifié ; monnaie de référence utilisée dans le monde entier sur le plan financier et commercial, esprit d’entreprise soutenu par un accès incomparable au capital, tout cela avec une démographie dynamique.
Les points forts sont nombreux et puissants.

Un autre avantage indéniable réside dans la productivité du travail : de ce point de vue, les Etats-Unis creusent l’écart avec le G7 depuis deux décennies et il est à penser que cet écart va encore se creuser du fait des innovations technologiques liées à l’intelligence artificielle.
Au-delà de ces atouts, Il existe outre Atlantique une réelle diversification des leviers de croissance possibles dans un contexte de plans de relance massifs et d’allégement importants de la réglementation : la consolidation du marché funéraire, l’augmentation de la pénétration de la chirurgie robotique en orthopédie, l’essor du mode de transport intermodal, la forte production d’agrégats de construction…

Stratégie d’investissement

« Le processus de sélection de titres du fonds Comgest Growth America est basé sur la recherche d’une croissance des bénéfices par action à deux chiffres, régulière, la plus durable possible et à un prix raisonnable » admet Rémi Adam. Une approche de long terme donne la patience d’attendre une accélération de croissance non encore identifiée par le marché autorisant ainsi des investissements à des points d’entrée particulièrement attractifs.

Sur le plan géographique, le fonds a par principe, sur le plan des revenus générés par les sociétés, une forte exposition domestique, aujourd’hui à hauteur de 60,3% et une exposition limitée à d’autres régions du monde, notamment la Chine, actuellement à environ 7%.
Sur le plan sectoriel, de facto le fonds n’investit pas dans certains secteurs tels que l’immobilier, les services publiques, l’énergie, les banques où « il est difficile d’avoir une forte visibilité et où il est compliqué de gagner plus que le taux de retour moyen du capital » admet Louis Citroën. Pour le reste, la vue est avant tout « bottum up » : les sociétés sont considérées en premier lieu au regard de leurs fondamentaux, et la répartition sectorielle n’est qu’une résultante. Aussi, globalement toutes les sociétés du portefeuille ont des drivers de croissance diversifiés.

« Le portefeuille est construit de telle sorte à être résilient » conforte Louis Citroën. Dans cette optique, le portefeuille d’investissement est concentré. 60% du fonds est réparti sur les dix premières convictions qui sont présentement : Microsoft Corp, Oracle Corp, Eli Lilly and Co, Apple Inc, Visa Inc, Meta Platforms Inc, Costco Wholesale Corp, Vulcan Materials Co, Alphabet Inc, Johnson & Johnson.

« L’approche progressive et incrémentale pour ajuster les pondérations du fonds es telle qu’il y a constamment une recherche de nouvelles idées, notamment de « graines prometteuses ». Cela limite les risques et atténue les biais comportementaux repérées dans la gestion active lorsque sont introduites de nouvelles valeurs dans le portefeuille » explique Rémi Adam. L’insertion d’une nouvelle société se fait à hauteur de 0,5% à 1%. Une fois qu’il est observé que la société remplit bien sa thèse d’investissement trimestre après trimestre, la conviction est consolidée et la pondération est renforcée. C’est uniquement, à force de bonne exécution que certaines pondérations peuvent devenir significatives. A défaut, en cas d’absence d’alignement des planètes (croissance-visibilité de cette croissance-et valorisation en progression), les valeurs sont retirées du fonds pour laisser place à d’autres. Généralement les sorties sont la conséquence d’un problème de visibilité : si un produit concurrent vient changer les perspectives de croissance, ou encore quand la société se comporte différemment à l’attendu…
Le turnover des valeurs est relativement faible. Un quart des pondérations concerne des sociétés détenues depuis la création du fonds, il y a une quinzaine d’années. Un tiers est constitué de sociétés introduites depuis plus de 10 ans.

Caractéristiques du fonds d’investissement

Le fonds a délivré une performance supérieure à l’indice sur cinq et dix ans. En général, le portefeuille est très résilient dans les moments d’incertitudes économiques comme en 2018, 2020 et 2022. Parallèlement, la stratégie d’investissement s’efforce d’accompagner au plus près les phases haussières. L’essentiel de la surperformance est généré dans les moments de turbulence. La volatilité du fonds est plus basse que celle de l’indice à long terme.
Les 7 magnifiques, autrement dit, Tesla, Nvidia, Meta, Alphabet, Microsoft, Apple, Amazon ont moins contribué à la performance du fonds par rapport à l’indice.
« Il est intéressant de relever que si l’on considère la performance du S&P 500, sur 1, 3 et 5 ans, entre 150 et 200 sociétés font mieux que l’indice. Il y a de la performance à capter en dehors des sociétés de cet acronyme » éclaire Rémi Adam.
Sur les cinq dernières années, l’essentiel de la performance a été générée par les premières positions du fonds. Parallèlement, les corrections éventuelles ont été constatées sur les expositions les plus faibles.
Une certaine confiance est témoignée sur la trajectoire à venir du fonds d’investissement. A date, la croissance des BPA pour les 12 prochains mois est estimée à 14,1%.

 Consultez la fiche valeur du fonds Comgest Growth America (IE0004791160) en cliquant ici 

AVERTISSEMENT

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Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir. Elles ne sont pas constantes dans le temps et ne constituent en rien une garantie de performances futures»