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La gestion actif/passif
La nécessité d’une gestion actif/passif (Asset/Liability Management – ALM) s’impose notamment aux institutions financières, banques et compagnies d’assurance. La gestion des risques bancaires et financiers est une discipline aussi ancienne que les banques, même si elle s’est profondément renouvelée depuis une vingtaine d’années à la faveur des évolutions économiques, des exigences réglementaires et de la sophistication croissante des opérations bancaires et financières.
Les différents risques que doit affronter une banque et auxquels s’adresse directement la gestion actif/passif sont les suivants :
– le risque de liquidité, qui est le risque pour une banque, de ne pas pouvoir faire face, à un instant donné, à ses engagements ;
– les risques de taux et de change, qui sont liés aux mouvements de taux d’intérêt et de change et aux risques qu’ils font courir sur les résultats présents et futurs de la banque ;
– les risques optionnels statistiques ou comportementaux, qui sont cachés, tels que les remboursements de prêt au gré de l’emprunteur, qui ne sont pas connus au moment de la signature du contrat.
La banque encourt bien entendu d’autres risques, tels que le risque de contrepartie, qui est le risque de défaut ou de dégradation de la solvabilité d’une de ses contreparties, des risques de marché dus aux mouvements de la valeur de marché des positions de la banque, des risques opérationnels, réputationnels...
La gestion actif/passif désigne les techniques de maîtrise du risque de liquidité, de taux et de change sur le périmètre des activités commerciales d’un réseau bancaire dans sa fonction d’intermédiation consistant à collecter l’épargne des clients épargnants et à financer les clients emprunteurs, sans que ces derniers aient besoin de passer par un marché financier. La gestion actif/passif peut par exemple s’efforcer de faire correspondre les risques de l’actif avec ceux du passif, en termes de monnaie d’exposition et surtout de duration (sorte de durée de vie moyenne) de ses actifs et de ses passifs. De ces points de vue, la gestion actif/passif est un pilotage à long terme des risques auxquels les institutions financières peuvent avoir à faire face, alors que la gestion en Value at Risk (VaR) est un pilotage à court terme.
Les différents risques que doit affronter une banque et auxquels s’adresse directement la gestion actif/passif sont les suivants :
– le risque de liquidité, qui est le risque pour une banque, de ne pas pouvoir faire face, à un instant donné, à ses engagements ;
– les risques de taux et de change, qui sont liés aux mouvements de taux d’intérêt et de change et aux risques qu’ils font courir sur les résultats présents et futurs de la banque ;
– les risques optionnels statistiques ou comportementaux, qui sont cachés, tels que les remboursements de prêt au gré de l’emprunteur, qui ne sont pas connus au moment de la signature du contrat.
La banque encourt bien entendu d’autres risques, tels que le risque de contrepartie, qui est le risque de défaut ou de dégradation de la solvabilité d’une de ses contreparties, des risques de marché dus aux mouvements de la valeur de marché des positions de la banque, des risques opérationnels, réputationnels...
La gestion actif/passif désigne les techniques de maîtrise du risque de liquidité, de taux et de change sur le périmètre des activités commerciales d’un réseau bancaire dans sa fonction d’intermédiation consistant à collecter l’épargne des clients épargnants et à financer les clients emprunteurs, sans que ces derniers aient besoin de passer par un marché financier. La gestion actif/passif peut par exemple s’efforcer de faire correspondre les risques de l’actif avec ceux du passif, en termes de monnaie d’exposition et surtout de duration (sorte de durée de vie moyenne) de ses actifs et de ses passifs. De ces points de vue, la gestion actif/passif est un pilotage à long terme des risques auxquels les institutions financières peuvent avoir à faire face, alors que la gestion en Value at Risk (VaR) est un pilotage à court terme.