Tocqueville Finance PME : Investir dans les PME pour soutenir la relance de l'économie française
(Easybourse.com) La France a une carte à jouer dans le monde post-pandémie, que ce soit auprès des pays émergents ou bien en tant que pilier politique et économique en Europe. Découvrez comment soutenir la reprise et comment en bénéficier grâce au fonds Tocqueville PME, récemment labellisé Relance.
Une époque à la croisée des chemins : Entre la désindustrialisation du pays en marche depuis trente ans, des indicateurs de compétitivité qui se dégradent (creusement du déficit de la balance commerciale, recul des parts de marché à l’exportation par rapport à ses principaux voisins européens, etc.), et une hausse ininterrompue de l’endettement de l’Etat, quel observateur se hasarderait aujourd’hui à prédire un retour en force de la France ? Pourtant, Tocqueville Finance est convaincu que la France a une carte à jouer dans un monde post-pandémie en pleine mutation et que le point de rupture est arrivé, à l’image de ce qui a pu se produire dans le Royaume-Uni de Margaret Thatcher dans les années 70 et dans l’Allemagne du chancelier Schröder au début des années 2000, les réformes « Hartz » du marché du travail, votées entre 2003 et 2005, ayant permis de renforcer l’avantage compétitif du pays en termes de production. A l’époque, ces pays paraissaient irréformables et pourtant ils y sont parvenus...
La France n'est plus irréformable : En France aussi, les conditions sont aujourd’hui réunies pour opérer une telle rupture. Aboutissement d’un processus de longue durée, l’influence et le pouvoir de blocage des organisations syndicales ont été significativement réduits au cours des dernières années. Les résultats de ce stimulus commençaient d’ores et déjà à être perceptibles en 2018 et 2019 avant que la crise sanitaire ne vienne remettre en cause cette tendance. D’autres réformes d’ampleur, certes demeurent, pour renforcer davantage la compétitivité du pays à l’instar du durcissement de l’assurance-chômage et l’évolution du système des retraites avec un impact potentiellement considérable sur les futures performances économiques de l’Hexagone.Une configuration favorable qui a permis la mise en œuvre de nombreuses mesures structurelles améliorant la compétitivité du pays dont entre autre le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) durant le quinquennat de François Hollande - dispositif qui a depuis été sanctuarisé ; la baisse de l’imposition des entreprises, avec un taux d’impôt sur les sociétés qui va passer de 33% à 25% au cours du quinquennat d’Emmanuel Macron ; la réduction des impôts de production (dont le niveau, exprimé en pourcentage du PIB, est parmi les plus hauts d’Europe) ; la suppression de la taxe d’habitation ; la réduction de l’impôt sur le revenu... ce sont près de 45 milliards de baisse d’impôt qui auront été concédées par le gouvernement français sur la période 2018/21 Une carte à jouer dans les pays émergents : La France devrait également tirer parti des mouvements qui s’opèrent hors de ses frontières. Ainsi, nous sommes convaincus que le mouvement actuel de démondialisation est favorable aux pays historiquement centralisés comme la France, plus à même de mobiliser rapidement et massivement des ressources significatives pour servir un objectif. Alors que la mondialisation et le multilatéralisme ont été plus favorables aux pays où un certain nombre de décisions peuvent être prises localement (synonyme d’initiatives individuelles libérées), un environnement diplomatique davantage conduit par l’unilatéralisme devrait être plus favorable aux organisations centralisées. Autre élément de soutien : la transition actuellement à l’œuvre en Chine notamment. Dans la première phase de son réveil, cette dernière a privilégié les investissements de production, ce dont a largement profité l’Allemagne, une économie exportatrice qui détient une expertise historique sur les machines/outils de qualité. Mais la transformation en cours, avec l’émergence d’une véritable classe moyenne et une croissance davantage portée par la consommation des ménages, représente une opportunité commerciale significative pour certains leaders sectoriels français.
La France au centre de l’échiquier européen : La France a également une carte à jouer en Europe. Depuis trente ans, force est de constater que tous les membres ne parviennent pas à tirer profit de l’Union Européenne. Cette fracture est aujourd’hui symbolisée par l’opposition entre pays du Sud (50% de la population : « dispendieux », taux de chômage élevé, déficits chroniques...) et les pays du Nord (33% de la population : « frugaux », budgets disciplinés, taux de chômage faible...). Le Brexit a été l’électrochoc qui a permis la prise de conscience de cette situation par le plus grand nombre. L’Union Européenne se trouve aujourd’hui à un tournant qui l’oblige à se réinventer. Compte tenu de l’importance de la monnaie unique et de la force du sentiment européen, le scénario d’un éclatement de l’Union nous semble peu probable. En revanche, une évolution vers une organisation plus équilibrée, dans laquelle l’ambition serait que tous les États membres parviendraient à être plus forts, semble inéluctable. Dans cette phase de reconstruction, il nous semble que la France, de par sa situation géographique, son histoire et son influence géopolitique dispose aujourd’hui de nombreux atouts pour renforcer sa position sur le Continent.
Un tissu productif composé de leaders mondiaux et de champions de demain : Il existe deux manières de profiter de ce retour gagnant de la France sur la scène économique : d’un côté, se tourner vers les leaders mondiaux et, de l’autre, vers les champions de demain. Ces deux catégories d’entreprise devraient à la fois bénéficier des réformes structurelles en France et de l’amélioration du contexte sanitaires en 2021. En France nous avons de nombreux leaders mondiaux dans la cote parisienne. Ces acteurs devraient considérablement profiter du redressement de l’économie française au cours des prochaines années puisque 25% du chiffre d’affaires cumulé des sociétés du CAC 40 est réalisé en France (pour les 28 sociétés sur 35 qui publient cette information en 2019, hors banques, assurances et foncières ; source : EY, Profil Financier du CAC 40, 14ème édition). La France compte également de nombreuses entreprises de taille moyenne détenant des positions concurrentielles fortes dans des domaines en croissance. Les valeurs moyennes constituent selon nous un segment incontournable dans une allocation patrimoniale car plusieurs moteurs de performance devraient se conjuguer au cours des prochaines années. Parmi ceux-ci, notons en particulier la multiplication des OPA dans un environnement propice aux disruptions, la montée en puissance d’une collecte soutenue des fonds spécialisés grâce à la loi PACTE et à l’orientation croissante de l’épargne nationale vers les entreprises locales, un contexte de démondialisation fondamentalement favorable aux acteurs domestiques... Ainsi, nous estimons par exemple que les dispositions de la loi PACTE, qui prévoient un forfait social réduit si l’épargne retraite des salariés est orientée vers des fonds PEA-PME, pourraient générer un milliard d’euros de collecte par an pendant dix ans vers les fonds éligibles au PEA PME. Même constat pour le label « Relance » mis en place à l’automne dernier et qui vise à orienter l’épargne vers des placements répondant aux besoins de financement des PME-ETI françaises. Car c’est bien là l’objectif : donner du sens à nos investissements en soutenant les entrepreneurs français
Tocqueville PME obtient le label Relance en avril 2021 : Créé le 19 octobre 2020 par la Direction Générale du Trésor, le label Relance doit permettre aux épargnants et investisseurs professionnels d’identifier les OPC qui investissent dans des entreprises françaises, en particulier PME-ETI, afin de mobiliser l’épargne pour la relance post crise sanitaire. Eligible au PEA et au PEA-PME, le fonds Tocqueville PME est principalement investi dans des sociétés en France et en zone euro, et se concentre sur les petites et moyennes capitalisations (en ciblant un minimum de 75 % de PME/ETI). Fondé sur une approche de pur stock-picking, ce fonds, en prise direct avec le monde de l’entreprise, n’investit que dans des dossiers qui ont fait l’objet d’une rencontre avec les dirigeants. Tocqueville PME sélectionne des valeurs dont la capitalisation boursière est inférieure à 800 millions d’euros, avec pour philosophie de gestion, la recherche des meilleures opportunités d’investissement parmi les sociétés identifiées comme les potentiels leaders de demain, celles surfant sur une mégatendance et bénéficiant d’une forte croissance, et celles disposant d’un potentiel d’amélioration de leur rentabilité (valeurs plus cycliques, axées actuellement sur le thème de la réouverture suite à la crise sanitaire). Géré par Pierre Shang et Matthieu Tassy, deux spécialistes de la gestion des actions de petites et moyennes capitalisations, le fonds est ainsi, au 22 mars 2021, composé à 66% d’actions françaises et à 50% de PME et ETI françaises. Conformément aux engagements de Tocqueville Finance, le fonds intègre également un ensemble de critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance qui guident sa politique d’investissement et d’engagement actionnarial en s’appuyant sur l’expertise développée par la société de gestion dans le cadre de sa démarche ISR. Michel Saugné, Directeur de la Gestion de Tocqueville Finance, explique : « Cette labellisation témoigne de la reconnaissance de l’expertise de Tocqueville Finance sur les small & mid cap, et confirme notre engagement d’acteur citoyen et de long terme, mobilisé dans l’accompagnement de la relance de notre tissu économique. »
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Publié le 17 Mai 2021